En PJ, les chroniques nucléaires d’Amérique du nord publiées par le Conseiller nucléaire de l’Ambassade de France aux États Unis.
Parmi les obstacles à l’autonomisation des U.S en terme d’énergie nucléaire, figure la convention assurantielle concernant une « assurance-retard » en cas de dépassement des coûts et des délais, jugée trop faible… Le retard, un record certainement mondial, de l’EPR français doit être un véritable épouvantail pour les américains !
Par ailleurs, les centrales américaines sont assurées contre le risque nucléaire. Un problème inconnu en France où EDF, adossée à l’ État, est son propre assureur. Selon la mémoire de Jean Dubouis qui fut, pendant 3 ans, le représentant d’EDF à l’INPO à Atlanta (Institute of Nuclear Power Operations), une réduction de la prime d’assurance serait offerte aux centrales américaines en fonction de la note attribuée (de 1 à 5) après leur évaluation à la suite d’une peer-review effectuée tous les 2 ou 3 ans …. une sorte de « bonus » de nos assurances auto.
Bonne lecture
André Lacroix