Pour ma part, je partage entièrement la conclusion de ce rapport. Toutes ces start-up s’intègrent dans le fameux et fumeux concept « start-up nation » de Macron…dont on mesure aujourd’hui le succès !
Car la loi impose toujours à l’État, en France, de tendre vers la fermeture du cycle du nucléaire, en soutenant des projets de quatrième génération, visant à réduire considérablement les déchets produits en réutilisant le plutonium. Ce fut le rôle des réacteurs Rapsodie, Phénix, Superphénix, Astrid… « Le Président espérait que les start-up pourraient prendre le relais, et être financièrement viables. » L’audit très poussé qu’il a entre les mains… démontre que ce ne sera pas le cas.« Seul l’État peut assumer une recherche sur le long terme dans ce secteur stratégique, sans attendre de retour sur investissement rapide. » Faudra-t-il relancer Astrid ? Ce sera l’un des sujets clés du prochain Conseil de politique nucléaire (CPN), programmé le 10 décembre. Sans promesses irréalisables, cette fois. Et sans faux-semblants…
André Lacroix